NORD ARGENTINE
Le passage à la douane a été très long et nous n’arrêtons pas de nous faire arrêter sur la route par des contrôles de routine (5 en 100Km).
Du coup nous passons notre première nuit dans une station-service car nous nous sommes fait surprendre par la nuit. On ne dort pas forcément très bien sur ces aires de stationnement (il y a toujours le bruit des moteurs des camions) mais c’est pratique.
pas très charmant
Comme nous avons un peu de temps avant que ma sœur arrive au Paraguay, nous en profitons pour faire tous les parcs nationaux au nord de l’Argentine.
Nous commençons par le parc national Calilegua, nous n’arrivons pas à voir les singes (ils passent une fois par semaine) mais il y a beaucoup d’oiseaux, toucan, perroquet, pivert et le fameux calilegua.
Les enfants cochent au fur et mesure sur leur dépliant du parc les différents animaux aperçus.
Nous partons en expédition de nuit pour essayer de voir un tapir (le plus gros animal d’Amérique du sud) et un fourmilier sans résultat.
Nous avions repéré des empreintes fraiches au bord de la rivière
Malheureusement nous voyons seulement un nombre impressionnant d’araignées (leurs yeux s’éclairent en vert avec le reflet de la lampe)
tarzan
Nous partons ensuite pour le prochain parc, le El Rey.
Après 35km de piste nous sommes obligés de faire demi-tour la rivière nous parait trop risqué à traverser (Adeline a de l’eau presque au genou), en plus le ciel est très nuageux laissant présager la pluie.
C’est la 1ère fois que nous faisons demi-tour car nous ne voulons pas risquer de rester coincé dans le parc.
Ma sœur arrive dans 15 jours.
ça ne parait pas profond comme ça
Du coup direction le parc national du Chaco. Sur la route nous nous arrêtons pour visiter un Zoo, cela nous donnera l’occasion de voir les animaux qu’il manque à notre liste puma, tapir et fourmilier.
Le tapir essaye de nous faire pipi dessus ce qui fait forcément beaucoup rire les enfants.
le tapir
le fourmilier
Arrivé au parc du Chaco, le camping est très agréable, les douches sont chaudes et nous pouvons cueillir les pamplemousses sur l’arbre (le must pour Adeline) mais il y a beaucoup de moustiques.
Le matin nous entendons des hurlements provenant de la forêt nous pensons que c’est un jaguar ou peut être un puma.
Après renseignement auprès du garde du parc ce sont des singes hurleurs.
Dommage mais nous sommes contents de voir des singes pour la 1er fois en liberté. Ils font un de ces vacarmes
Nous abandonnons les randonnées il y a trop de moustique.
Du coup nous fabriquons des arcs et nous nous servons des pamplemousses comme cibles.
Je lance un défi aux enfants si ils arrivent à planter une flèche dedans ils peuvent jouer à la tablette. (Je pense être tranquille)
Mais au bout d’une heure d’acharnement Alexis plante la 1ère flèche puis Thomas. (Ils avaient vraiment envie de jouer à la tablette).
robin des bois
Nous partons ensuite pour une autre réserve naturelle « l’esteros del ibera » après 100km de piste boueuse nous arrivons au superbe camping.
Sur la route nous voyons une famille de caïman, des carpinchos, un cerf et des oiseaux en tout genre (finalement nous n’avons pas besoin de voir la réserve).
le camping
les carpinchos
Nous partons faire une excursion en barque sur la lagune finalement nous verrons les mêmes animaux que sur la route mais de plus près et encore plus d’oiseaux.
Nous marchons aussi sur les iles flottantes, et pouvons presque toucher un cerf avec la main. Nous passons au-dessus des caïmans avec notre barque cependant nous pensions en voir beaucoup plus. (il ne fait pas assez chaud ils restent cachés).
Nous faisons de petites marches dans la réserve, nous pouvons observer des plus gros caïmans et toujours les singes hurleurs, ils sont facile à trouver vue le raffut qu’ils font.
Nous profitons des soirées barbecues, feux et musique sous notre abri les enfants sont ravis.
Nous pensions repartir ce matin mais il a plu toute la nuit la piste est impraticable, nous sommes coincé dans la réserve.
Nous devons attendre que la piste sèche.
Le lendemain nous partons à midi et passons les 100km de piste sans encombre.
Alexis n'ose pas s'approcher plus
Nous pensons aller à la réserve Mburucuia mais après renseignement dans le dernier village avant la réserve, la route est fermée pour cause d’inondation.
Nous partons donc en direction d’un autre parc près de la frontière Paraguayenne, le Rio Pilcomayo.
Nous pouvons voir de très près un gros caïman, posé tranquillement sur la passerelle, nous n’osons pas le déloger ou passer à côté de lui, nous préférons prendre une autre passerelle.
Il y a beaucoup de poissons dans le lac notamment des piranhas, dommage que nous ne puissions pas pêcher.
Les enfants passent leur journée à faire des cabanes dans les arbres.
Après ce dernier parc direction Asuncion au Paraguay à une centaine de kilomètres pour retrouver Stéphanie.