EN ROUTE VERS LE NORD
Nous repartons donc de Puerto Natales en direction du nord
Arrivée au niveau de la douane une grosse surprise inattendue « les happy six » (la famille avec qui nous avons fait le Choquequirao) sont juste derrière nous. (Ils reviennent du parc Torres Del Paine)
Les enfants sont aux anges et surexcités, ils me disent qu’ils sont contents que j’ai oublié l’appareil photo sinon nous n’aurions jamais recroisés les happy six.
Direction El calafate pour passer une dernière soirée ensemble.
Les enfants jouent au ninja dans les dunes, cueillent des calafates……
Quel bonheur de les retrouver.
Cette fois c’est sure se sont de vrais adieux car ils terminent leurs voyages dans un mois.
Nous dormons encore quand ils partent au glacier Perito Moreno.
Le lendemain les enfants sont tristes.
Nous reprenons la route 40 après quelques centaines de kilomètres je passe le volant à Adeline sur le dernier grand tronçon de piste existant sur cette route.
Elle redémarre un voyant rouge s’allume sur le tableau de bord, ouf c’est juste celui de la révision (Est-ce que c'est un mauvais présage !!!!)
Après 10 km suite à un coup de vent, un affaissement de la route ou autre …. Le camion se retrouve dans le fossé, la table s’arrache Thomas se tape la tête dans la vitre, grosse frayeur pour tout le monde.
Le camion penche dangereusement, nous évacuons le camping-car, le vent souffle très fort, malheureusement pas dans le sens qui nous arrange.
Nous pensons que le voyage va s’arrêter là s’il se renverse.
Une voiture s’arrête, nous en profitons pour mettre les enfants à l’abri et commençons à pelleter pour dégager l’avant du camion (tout le dessous du moteur et du train avant sont prisonnier du sable).
Nous bouffons plein de poussière et le vent est désagréable.
Après ¾ d’heure une autre camionnette 4X4 s’arrête et propose de nous tirer dans le bas-côté pour rejoindre le plat.
Je me mets au volant, on respire un bon coup, c’est partit, tout se passe comme prévu.
C’est bien d’être de nouveau à plat.
Un coup de chance car nous n’avons croisé que 4 voitures sur la route.
Donc je reprends le volant, Adeline est encore sous le choc, les enfants également.
La photo ne rend rien car dans la précipitation je ne pense pas au meilleur angle de prise de vue.
Après notre bivouac au bord du lac (pas de barbecue ce soir le vent est trop fort), nous reprenons la route 40.
Nous nous arrêtons car une voiture est en panne au bord de la route, le radiateur est percé.
L’argentin reconnait le camping-car il avait emmené Gilles (mon collègue de boulot) sur un sommet deux ans et demi plus tôt.
Le monde est petit.
Nous nous apprêtons à le remorquer quand un 4x4 passe, nous l’arrêtons, ce sont des français. Ils proposent de le remorquer, ce sera beaucoup plus simple.
Finalement nous nous recroisons à la station-service tout est réparé et nous faisons plus ample connaissance avec Charles, Marion et leur petit Joseph 2ans.
Alexis est très content de s’en occuper.
il y a du monde à la station service, la seul à 400Km aux alentours
Nous quittons la route 40 et son bitume pour rejoindre le chili au niveau du paso de Roballos.
C’est parti pour plus ou moins 600 kilomètres de piste ça va être long très long.
La route serpente à travers une sorte de canyon de pierres rouges vertes le paysage est splendide, dommage que le temps soit couvert.
Les enfants comptent le nombre de vaches mortes surement attaquées par des pumas.
un zorro dans la pampa
Nous arrivons à notre poste de douane surréaliste perdu au milieu de nulle part.
Ce sera notre passage en douane le plus rapide car il n’y a personne, les chiliens d’habitude très pénibles ne montent même pas dans le camping-car pour vérifier que nous n’avons pas de produits frais (merci la grosse averse).
le poste de douane
