POTOSI

Publié le par olive&ad

Nous partons de Tupiza ce matin, nous terminons certaines montées en 1ere mais nous arrivons finalement à Potosi.

Les rues de Potosi sont vraiment très en pentes (nous espérons pouvoir repartir).

Grace à l’application Ioverlander nous dormons dans un parking surveillé à 5 minutes à pied du centre-ville, c’est parfait.

Nous évitons de redescendre sur la lagune del Ojo à 30 minutes de Potosi (comme nous avons toujours des doutes sur le camion).

Nous réservons notre descente dans les fameuses mines de Potosi (qui firent à l’époque la richesse de l’Europe). Adeline ne voulait pas la faire mais ne voulant pas laisser les enfants seuls avec moi et le guide finissant de la convaincre, nous réservons pour le lendemain matin.

Les mines d’argent et d’étain sont toujours en exploitation aujourd’hui mais elles ne rapportent plus beaucoup.

le Cerro Rico

le Cerro Rico

Après avoir enfilé tout notre équipement de sécurité (bottes, casque, combinaison et lampe) nous partons au marché des mineurs.

En effet il est de coutume d’acheter des feuilles de coca, alcool à 96°, des cigarettes et de la dynamite pour les offrir aux mineurs croisés dans les galeries.

Bien sûr les enfants choisissent la dynamite. Nous voilà fin prêt.

au marché des mineurs

au marché des mineurs

Nous commençons par la visite des ateliers de séparation de l’argent du minerai par différents produits chimiques. (L’argent flotte à la surface des produits chimiques alors que le reste coule)

Les ateliers de séparation ne fonctionnent pas aujourd’hui car ils attendent une remonté du cours de l’argent.

Puis nous montons en bus vers la mine du Cerro Rico (gérer aujourd’hui par une coopérative).

l'usine je suis pas sure qu'il recycle les produits chimiques

l'usine je suis pas sure qu'il recycle les produits chimiques

Nous voilà prêt à descendre dans le cœur de la pacha Mama (déesse de la terre) c’est un peu comme germinal mais au XXI ème siècle sans oublié la difficulté de travailler en altitude (4300m)

Les travailleurs poussent les chariots à la main remplis de 2 tonnes de minerai, le regard hagard et la bouche remplie de feuille de coca.

Nous avançons dans la galerie principale nous nous mettons sur le côté en se plaquant à la paroi à chaque fois qu’un wagonnet arrive.

Une personne court devant pour dégager la voie et signaler l’arrivée du wagonnet.

Puis nous bifurquons dans une galerie secondaire, les boyaux sont de plus en plus étroits, il fait de plus en plus chaud, il faut baisser la tête pour éviter les poutres, il faut faire l’équilibriste sur les rails pourris pour passer au-dessus des trous de 40 mètres de profondeur.

Nous descendons sur les échelles de bois ou il manque des barreaux.

Nous entendons et ressentons les explosions de dynamites au loin.

Il y a de plus en plus de poussière et le bruit du marteau piqueur devient assourdissant, nous approchons de la zone de travail.

(Ils percent des trous au marteau piqueur puis mettent les bâtons de dynamite dans les trous).

Nous descendons dans le dernier boyau menant à la zone de travail l’air est tellement irrespirable à cause de la poussière et le bruit est tellement fort que Thomas Adeline et Alexis font demi-tour.

On ne distingue plus que des silhouettes dans la poussière, ils sont 3 mineurs à travailler dans cette cavité pendant 3 heures. Je ne sais pas comment ils font.

avec la dynamite, détonateur et nitrate pour augmenter la force de l'explosion

avec la dynamite, détonateur et nitrate pour augmenter la force de l'explosion

POTOSI
l'entrée de la mine
l'entrée de la mine

l'entrée de la mine

POTOSI
POTOSI

Nous terminons la visite par le sanctuaire du Tio au fond de la mine c’est le dieu auquel les mineurs font leurs offrandes pour leur sécurité et pour trouver du bon minerai.

Il ressemble à l’image du diable pour nous.

Direction la sortie ou nous sommes content de retrouver de l’air frais et de pouvoir respirer comme il faut.

POTOSI
POTOSI

Tous les jours nous avons le droit au défilé des différentes écoles en fanfare.

Les petits sont déguisés et les grands en tenues classes.

Ce matin nous allons visiter le musée de la monnaie dans le centre de Potosi.

Il se trouve dans les anciens bâtiments qui servaient à frapper les pièces avant de partir pour l’Europe.

La visite est très intéressante il reste la plus part des anciennes machines et outils pour réaliser les pièces.

POTOSI
POTOSI
l'entrée du musée, les photos sont interdites à l'intérieure

l'entrée du musée, les photos sont interdites à l'intérieure

Après un petit restaurant avec « l’almuerzo » pour 2€ et le plein de course, le camion a du mal à monter les rues étroites et très raides pour sortir de la ville.

Nous essayons toutes les stations-services sur notre route pour remplir le réservoir au prix bolivien et non touriste (Pour les touristes l’essence est 3 fois plus chère.) sans succès, à la dernière station nous faisons le plein avec facture puis nous partons en direction de Sucre.

finalement nous n'achetons pas de viande

finalement nous n'achetons pas de viande

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M
Quelle aventure.... je me regale de vous suivre. Bozzz
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E
Bravo pour être entré dans la mine, ce doit être quelque chose d'impressionnant.
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C
Très impressionnant la visite de la mine!! qui donne beaucoup à réfléchir sur les conditions de travail!!!
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G
Je vous trouve très courageux d'être entré dans cette mine, mais quelle expérience !!!<br /> Beaucoup de vos cousins, oncles et tantes ont demandé de vos nouvelles lors de notre week end des "100 ans de Papy" Ils sont très intéressés par votre magnifique périple. Ils vous embrassent.
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